Terminé de lire : Le
Chardonneret de Donna Tart. J’ai adoré cette histoire qu’un attentat à la
bombe fera mourir la maman du protagoniste, qui a alors 13 ans, et modulera
toute sa vie. Le tableau qu’un mourant lui dit d’aller chercher parmi les
décombres sera son ancrage pendant toute sa vie. Perclus d’un sentiment de
culpabilité, il avait forcé sa mère à se rendre à un rendez-vous à l’école et
dont l'arrêt au musée, entre temps, a été fatal. Amoureux de ce tableau dont il sait qu’il
doit le cacher, représente la vie qu’il a perdue. Car l’art ne meurt pas
contrairement aux êtres faits de chair. Le Chardonneret », de Carel Fabritius, huile
sur panneau (1654).
L’art fait partie de ce roman. Son protégé lui fera
connaître la beauté des meubles anciens qui ont une vie en soi. Mais Théo aura
du mal à vivre tout simplement. L’attachement quand on sait qu’on peut le
perdre fait mal. Quelques longueurs dans ce roman de plus de 800 pages sur les
vapeurs de la drogue, mais somme toute j’ai adoré ce voyage du tableau de
New-York à Vegas et retour à son pays d’origine en Hollande.
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