samedi 16 septembre 2017

Chronique livre : « Adieu sans fin » - Wolfgang Hermann


Perdre son enfant alors qu’il n’a l’âge de la post-adolescence – celui du récit a 17 ans, le miens 19, pas si adulte encore, c’est mon lot, c’est mon fardeau. Les mots de Hermann sont les miens. Cet état de « non sens », de déséquilibre, de perte de repères est bien décrit. Ça ne fait pas moins mal de les lire, en fait ça fait encore plus mal. On ne s’en remet jamais. Il y a des matins, des après-midi où on a l’impression qu’on peut revivre, trouver à nouveau la vie invitante. Puis l’instant d’après, c’est encore la chute.


Très touchant ce récit…