dimanche 15 janvier 2012

Rachael Herron – How to knit a love song




Rachael Herron est graduée en littérature, mais elle est aussi une fervente du tricot. Son roman nous fait vivre une histoire d’amour qui se construit maille après maille, comme un tricot qu’on voit naître sur les aiguilles. Une histoire d’amour que l’on veut construite avec la meilleure fibre, mais qui exige parfois de détricoter, de recommencer, douter, laisser reposer quelque temps, puis reprendre avec fougue pour voir naître enfin le projet d’une vie.

Eliza, c’est un peu Elizabeth Zimmerman (c’est comme ça que je l’imagine tout au long du roman). Une mentor, la grande tricoteuse qui a laissé ses patrons, ses astuces et le goût de partager sa passion pour le tricot. À sa mort, Eliza laisse à Abigail, jeune femme de 25 ans orpheline qui a trouvé en Eliza une marraine-fée, un cottage rempli de ce que constituera une charmante boutique de tricot. Malheureusement et heureusement, ce cottage est situé en plein cœur des terrains de Cade, neveu de Eliza. Cade voit Abigail comme une intruse à sa tranquilité, lui qui prend soin de la terre, des moutons, et ce, depuis que ses parents l’ont en quelque sort abandonné et qu’Eliza l’a pris sous son aile.

Le roman, c’est l’histoire que Abigail écrit pour nous instruire un peu sur la vie de Eliza qui nous donne à nous, lecteur et tricoteuse, un conseil à chaque début de chapître sur une philosophie du tricot. Mais en fait, c’est plutôt une histoire remplie de sensualité, de suspense car le chapître précédent de la vie de Abigail n’est pas rose malgré ces roses que laisse trôner un psychopate qui la poursuit. C’est un livre qui nous baigne dans un milieu qu’on aime avec Abigail, designer de tricot, qui file la laine, qui écrit ses patrons, qui blogue, et qui prend ses aiguilles aussitôt qu’elle le peut. Comme nous… C’est pourquoi j’ai dévoré cette histoire…

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