samedi 11 juin 2016

« LA PIPE D’OPPEN » - PAUL AUSTER

Je suis une inconditionnelle de Paul Auster. Il était là dans les étagères des « nouveautés » quand je suis allée à la bibliothèque.

J’ai aimé. J’ai aimé parce que ce recueil de chroniques m’a permis de mieux connaître cet auteur qui fait partie de mes favoris. C’est des chroniques sur ses auteurs-mentors produites pour des commandes de préfaces, conférences et autre. Il nous donne le goût de les connaître. Beaucoup de poètes, car Paul Auster aimait la poésie, la traduisait dans ses premières années d’écriture. Il nous raconte ses rencontres avec ces grands, rencontres directes ou par les lectures. C’est aussi des anecdotes, mais des anecdotes très riches. Le quotidien et le caractère non public de l’être. C’est intéressant… On se sent plus proches. Beckett, George Oppen, Hawthorne, Robbe-Grillet, Edgar Allan-Poe, Georges Perec, André du Bouchet, etc.

Jean-Paul Riopelle, le peintre, était également ami et a illustré un de ses livres. Paul Auster a habité dans les Laurentides au chalet du peintre. Intéressant de savoir que Paul Auster est venu quelques temps au Québec. J’aurais aimé voir ce que M. Riopelle a produit pour Paul Auster, mais je n’ai pas trouvé.


Tous ces géants sont morts, mais comme Paul Auster le mentionne, il les laisse entrer dans son bureau tous les matins lorsqu’il se met à l’écriture… C’est du Paul Auster. Inconditionnellement. 



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