Chronique
livre : « Adieu sans fin » - Wolfgang Hermann
Perdre son enfant alors qu’il
n’a l’âge de la post-adolescence – celui du récit a 17 ans, le miens 19, pas si
adulte encore, c’est mon lot, c’est mon fardeau. Les mots de Hermann sont les
miens. Cet état de « non sens », de déséquilibre, de perte de repères
est bien décrit. Ça ne fait pas moins mal de les lire, en fait ça fait encore
plus mal. On ne s’en remet jamais. Il y a des matins, des après-midi où on a l’impression
qu’on peut revivre, trouver à nouveau la vie invitante. Puis l’instant d’après,
c’est encore la chute.
Très touchant ce récit…
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