Terminé
hier, Les maisons de Fanny Britt est son premier roman si j’ai cru bien lire.
Elle est dans le théâtre habituellement. Cette femme m’interpelle, car je la
sens proche si elle ressemble à la protagoniste. J’ai entendu cette chronique
qu’elle a lue sur le deuil
à la radio et j’ai eu un véritable coup de cœur. Elle a réellement perdu
son frère. Elle a le mot qui va dans des profondeurs mais qui sait remonter
rapidement pour nous donner un peu d’air, voire nous faire sourire malgré la
souffrance.

Tessa baigne
dans une vie tranquille avec Jim musicien à l’orchestre symphonique, homme d’amour
sans condition, trois enfants. Une vie d’apparence parfaite, mais elle se meurt
par en-dedans. Il manque de l’étincelle pour faire sauter la bombe qu’elle
traîne dans son sein. Quand par hasard Francis rejaillit dans sa vie par l’intermédiaire
de cette maison qu’elle doit vendre, Tessa voit poindre la possibilité de faire
tout sauter. Enfin elle voit son rêve de vie passionnée proche de se réaliser.
Mais l’imaginaire
est beaucoup moins solide qu’une maison habitée du quotidien. On peut changer de
maison à multiples reprises, mais le décor qui habite notre tête et notre cœur demeure
aussi longtemps qu’on le désire. C’est à nous d’en décider les couleurs, et non
pas à la société qui en impose les nuances.
J’ai adoré
ce roman… Plume superbement maniée. Ça se lit avec facilité malgré le verbe
recherché.
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