Un Michel Tremblay, c’est une source sûre. C’est un des derniers
cadeaux que mon fils m’a offerts. Il me reste un dernier roman offert le même
jour, la journée de mon anniversaire le 22 novembre 2016, le dernier passé avec
mon fils. Je ne veux pas lire ce dernier livre tout de suite. Je le retarde. Je
le regarde de temps à autre. La douleur est vive quand je fais juste lire la 4e
de couverture. C’est le départ d’un fils. Je relis souvent cette 4e.
Mais je me garde cette lecture quand mon cœur sera plus solide, s’il peut le
devenir. Deux ans et demi après le départ de William, il n’est pas tant si plus
solide. Mon cœur est d’une matière qui ne durcit pas on dirait. Il faut juste
apprendre à se le laisser piétiner et apprivoiser la douleur qui vient avec.
Mais bon, je reviens à « Conversations avec un enfant curieux »…
C’est du bonbon. C’est les questions incessantes de Michel, enfant. Il
tape sur les nerfs de sa mère Nana, son père, sa tante, son maîtresse d’école Madame
Karlie (qui a un nom de chien!) Pourquoi? Comment? Mais pourquoi? Le St-Esprit
est une question qui revient sans cesse, c’est qui? C’est un homme? Une femme?
Marie a trompé Joseph? Mais en guise de réponses : Faut juste croire,
Michel. Arrête tes questions!
Je me suis vraiment amusé à lire les anecdotes de l’enfance de Michel
Tremblay qui aimait mieux s’amuser avec des poupées découpées qu’on habillait
avec les vêtements de toutes sortes qui tenaient avec les petits bouts repliés,
qu’avec le garage rutilant offert à Noël mais dont il ne savait que faire. J’adorais
aussi ces poupées! Michel, curieux, qui lit, qui veut devenir écrivain. J’ai
adoré.
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